SYNACTHÈNE® - Copyright VIDAL 2013
Attention ! Cette monographie reflète l'information que vous venez de lire dans les Actualités VIDAL du 08/04/2013. S'il y a lieu, elle sera intégrée dans la banque médicaments VIDAL lors de la prochaine mise à jour.
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VIDAL 2013
Médicaments
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SYNACTHÈNE
®
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SYNACTHÈNE
®
Retard injectable
tétracosactide
Synacthène :
Solution injectable IM ou IV à 0,25 mg/1 ml : Ampoule
de 1 ml, boîte unitaire.
Synacthène Retard :
Suspension injectable IM à 1 mg/1 ml : Ampoule de 1 ml,
boîte unitaire.
Synacthène 0,25 mg/1 ml :
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p ampoule
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Tétracosactide (DCI)
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0,25 mg |
Excipients : acide acétique glacial, acétate de sodium,
chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.
Teneur en sodium : 3,3 mg/ampoule.
Synacthène Retard 1 mg/1 ml :
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p ampoule
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Tétracosactide
* (DCI)
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1 mg |
Chlorure de zinc
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2,5 mg |
Excipients : hydrogénophosphate de sodium dodécahydraté,
chlorure de sodium, alcool benzylique, hydroxyde de sodium 0,6 N ou
acide chlorhydrique 1 N, qsp pH 7,8 à 9,2, eau pour préparations
injectables.
Teneur en sodium : 0,9 mg/ampoule.
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Sous forme de complexe de zinc.
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Synacthène 0,25 mg/1 ml et Synacthène Retard 1 mg/1 ml :
- Indication thérapeutique : traitement de 2
e
intention du syndrome de West (ou spasmes infantiles), en
cas d'inefficacité des traitements corticoïdes par voie orale.
-
Synacthène 0,25 mg/1 ml :
- Indication diagnostique : exploration dynamique de la
corticosurrénale, notamment en cas de déficit corticosurrénalien ou
de déficit en 21-bêta-hydroxylase.
-
Synacthène Retard 1 mg/1 ml :
- Indication diagnostique : exploration dynamique de la
corticosurrénale.
Posologie :
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En neurologie :
- Synacthène 0,25 mg/1 ml est adapté au traitement du
nouveau-né.
- Ne pas administrer Synacthène Retard 1 mg/1 ml chez le
nouveau-né (en raison de la présence d'alcool benzylique).
-
-
Synacthène 0,25 mg/1 ml et Synacthène Retard 1 mg/1 ml :
- Traitement de 2
e
intention du syndrome de West (ou spasmes infantiles), en
cas d'inefficacité des traitements corticoïdes par voie orale.
- Chez l'enfant, la posologie est de 0,1 mg/kg/jour pendant
15 jours, puis une diminution progressive des doses sur 15 jours
doit être effectuée jusqu'à une posologie de 0,8 mg/jour.
- Les durées du traitement varient habituellement de 3 semaines à
6 mois en fonction de la réponse.
- Synacthène Retard 1 mg/1 ml : les injections sont ensuite
espacées progressivement, soit 1 injection tous les 2 jours, puis
tous les 3 jours.
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En endocrinologie :
-
-
Synacthène 0,25 ml/1 ml :
- Indication diagnostique : exploration dynamique de la
corticosurrénale, notamment en cas de déficit corticosurrénalien ou
de déficit en 21-bêta-hydroxylase.
- Test au Synacthène 60 minutes :
- Ce test est basé sur la mesure de la concentration plasmatique
du cortisol et de celle de la 17-hydroxyprogestérone en cas de
suspicion de bloc enzymatique, immédiatement avant et exactement à
30 et à 60 minutes après l'injection de 0,25 mg (1 ml) de
Synacthène IM ou IV.
- En cas d'insuffisance surrénalienne, la cortisolémie de base
est basse ou effondrée et la réponse à la stimulation est nulle ou
faible (en général < 20 µg/100 ml).
- En cas de bloc enzymatique en 21-bêta-hydroxylase, la
17-hydroxyprogestérone plasmatique est normale ou élevée à l'état
basal et est très élevée 1 heure après l'injection de Synacthène
0,25 mg/1 ml (en général > 10 ng/100 ml). Dans le cadre d'une
recherche de ce déficit chez une femme, le test est à réaliser en
phase folliculaire précoce.
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Synacthène Retard 1 mg/1 ml :
- Indication diagnostique : exploration dynamique de la
corticosurrénale.
- A titre indicatif : mesure de la cortisolémie avant et à
plusieurs reprises jusqu'à 5 à 8 heures après injection
intramusculaire de 1 mg de Synacthène Retard 1 mg/1 ml.
Coût du traitement journalier : 2,99 euro(s) (1 amp
Synacthène 0,25 mg/1 ml) ; 5,11 euro(s) (1 amp Synacthène Retard
1 mg/1 ml).
Mode d'administration :
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Synacthène 0,25 mg/1 ml :
- Injection intramusculaire ou intraveineuse.
-
- En neurologie :
Synacthène 0,25 mg/1 ml sera administré en injection
intramusculaire ou en perfusion intraveineuse dans une solution de
glucose à 5 % ou de NaCl à 0,9 %.
Lors d'une perfusion intraveineuse, la solution de perfusion
doit être faite extemporanément.
- En endocrinologie :
Synacthène 0,25 mg/1 ml peut être administré par voie
intramusculaire ou intraveineuse.
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Synacthène Retard 1 mg/1 ml :
- Voie intramusculaire exclusive.
- Agiter avant l'emploi.
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En neurologie et en endocrinologie :
-
-
Absolues :
-
- Hypersensibilité à l'un des constituants.
- Troubles de la coagulation en cas d'injection
intramusculaire.
-
En neurologie :
-
-
Absolues :
-
- Tout état infectieux.
- Certaines viroses en évolution (notamment
hépatites, herpès, varicelle, zona).
- États psychotiques encore non contrôlés par un
traitement.
- Vaccins vivants.
-
-
Relatives :
-
- Médicaments donnant des torsades de pointes (
cf Interactions).
Mises en garde :
-
En neurologie et en endocrinologie :
- Le tétracosactide peut entraîner des réactions allergiques,
surtout chez des malades présentant une affection allergique, un
asthme ou des antécédents familiaux d'asthme, une urticaire, une
dermatite atopique. Dans de rares cas, elles peuvent être graves et
se traduire par des réactions anaphylactiques survenant en général
dans les 30 minutes qui suivent l'injection.
-
En neurologie :
-
- En cas d'ulcère gastroduodénal, la corticothérapie
n'est pas contre-indiquée si un traitement antiulcéreux est
associé.
En cas d'antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être
prescrite, avec une surveillance clinique et, au besoin,
fibroscopique.
- La corticothérapie peut favoriser la survenue de
diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries,
des levures et des parasites. La survenue d'une anguillulose
maligne est un risque important. Tous les sujets venant d'une zone
d'endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l'Europe)
doivent avoir une recherche coprologique et un traitement
éradicateur systématique avant la corticothérapie.
Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par
la corticothérapie. Il importe, avant la mise en route du
traitement, d'écarter toute possibilité de foyer viscéral,
notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement,
l'apparition de pathologies infectieuses. En cas de tuberculose
ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est
nécessaire s'il existe des séquelles radiologiques importantes et
si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois
par la rifampicine a été donné.
- L'emploi de la corticothérapie nécessite une
surveillance particulièrement adaptée, notamment en cas de colites
ulcéreuses (risque de perforation), diverticulites, anastomoses
intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique,
ostéoporose, myasthénie grave.
Précautions d'emploi :
-
En neurologie et en endocrinologie :
-
- Comme toute thérapeutique comportant un risque de
réaction anaphylactique, le tétracosactide sera administré sous
contrôle médical et le malade sera surveillé en conséquence.
Le médecin recherchera les réactions antérieures possibles au
tétracosactide ou aux médicaments en général et les antécédents
allergiques.
- Chez les sujets allergiques, le traitement par
tétracosactide n'est indiqué que si d'autres mesures ont échoué et
si le degré de gravité de l'affection le justifie.
- On évitera les réactions anaphylactiques dans une
large mesure si l'on interrompt la médication dès l'apparition des
premières réactions locales ou générales d'hypersensibilité, telles
que : rubéfaction, urticaire, prurit, érythrose faciale, malaise,
dyspnée.
- En cas d'accident grave, il est recommandé de
prendre immédiatement des mesures d'urgence, soit 0,1 à 0,5 mg
d'adrénaline par voie veineuse, ainsi que des corticostéroïdes à
hautes doses par voie veineuse, à plusieurs reprises s'il le faut.
-
En neurologie :
-
- Une surveillance échocardiographique doit être
effectuée régulièrement chez le nourrisson et le jeune enfant. En
effet, au cours de traitements prolongés à dose élevée, quelques
cas exceptionnels d'hypertrophie myocardique réversible ont été
observés.
- Une surveillance de la croissance est nécessaire,
surtout si le traitement est de longue durée.
- Une rétention hydrosodée est habituelle,
responsable en partie d'une élévation éventuelle de la pression
artérielle. L'apport sodé sera réduit. En cas de rétention hydrique
ou de signes d'hyperfonctionnement corticosurrénal, on réduira la
posologie, soit en diminuant la dose, soit en espaçant les
injections, ou l'on interrompra temporairement le traitement.
- La supplémentation potassique n'est justifiée que
pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue
durée, ou en cas de risque de troubles du rythme ou d'associations
à un traitement hypokaliémiant.
- Lorsque la corticothérapie est indispensable, le
diabète et l'hypertension artérielle ne sont pas des
contre-indications, mais le traitement peut entraîner leur
déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.
- Les patients doivent éviter le contact avec des
sujets atteints de varicelle ou de rougeole.
-
En endocrinologie :
- L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette
spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction
positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Interactions médicamenteuses :
Déconseillées :
- Médicaments donnant des torsades de pointes
(astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine,
sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine) : torsades de
pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la
bradycardie et un espace QT long préexistant). Utiliser des
substances ne présentant pas l'inconvénient d'entraîner des
torsades de pointes en cas d'hypokaliémie.
Nécessitant des précautions d'emploi :
- Acide acétylsalicylique par voie générale et, par
extrapolation, autres salicylés : diminution de la salicylémie
pendant le traitement par la corticothérapie, par augmentation de
l'élimination des salicylés. Risque de surdosage salicylé après
l'arrêt du traitement corticoïde. Adapter les doses de salicylés
pendant l'association et après l'arrêt du traitement par la
corticothérapie.
- Antiarythmiques donnant des torsades de pointes
(amiodarone, brétylium, disopyramide, quinidiniques, sotalol) :
l'hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la
bradycardie et un espace QT long préexistant. Prévenir
l'hypokaliémie, la corriger si besoin ; surveiller l'espace QT. En
cas de torsades de pointes, ne pas administrer d'antiarythmique
(entraînement électrosystolique).
- Anticoagulants oraux : impact éventuel de la
corticothérapie sur le métabolisme de l'anticoagulant oral et sur
celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à
la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à
fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance :
contrôle biologique au 8
e
jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et
après son arrêt.
- Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants
seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV) :
risque accru d'hypokaliémie par effet additif. Surveiller la
kaliémie, la corriger si besoin, surtout en cas de thérapeutique
digitalique. Utiliser des laxatifs non stimulants.
- Digitaliques : hypokaliémie favorisant les effets
toxiques des digitaliques. Surveiller la kaliémie, la corriger si
besoin et éventuellement ECG.
- Héparines par voie parentérale : aggravation par
l'héparine du risque hémorragique propre à la corticothérapie
(muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en
traitement prolongé supérieur à 10 jours. L'association doit être
justifiée, renforcer la surveillance.
- Inducteurs enzymatiques (carbamazépine,
phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine) :
diminution des taux plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes
par augmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences
sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de
transplantation. Surveillance clinique et biologique, adaptation de
la posologie des corticoïdes pendant l'association et après arrêt
de l'inducteur enzymatique.
- Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants :
élévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la
tolérance aux glucides par les corticoïdes). Prévenir le patient et
renforcer l'autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début
de traitement. Adapter éventuellement la posologie de
l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après
son arrêt.
- Isoniazide (décrit pour la prednisolone) :
diminution des taux plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme
invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et
diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance clinique et
biologique.
- Topiques gastro-intestinaux (décrit pour la
prednisolone et la dexaméthasone) : diminution de l'absorption
digestive des glucocorticoïdes. Prendre les topiques
gastro-intestinaux à distance des glucocorticoïdes (plus de
2 heures, si possible).
A prendre en compte :
- Antihypertenseurs : diminution de l'effet
antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
- Interféron alpha : risque d'inhibition de l'action
de l'interféron.
- Vaccins vivants atténués : risque de maladie
généralisée, éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les
sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un
vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
Grossesse :
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez
l'animal.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données
suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif
ou foetotoxique du tétracosactide lorsqu'il est administré pendant
la grossesse.
En conséquence, l'utilisation de ce médicament ne doit être
envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire, c'est-à-dire
dans le respect de l'indication validée.
Allaitement :
Le tétracosactide étant détruit au niveau intestinal, le
nourrisson n'est pas exposé aux effets pharmacologiques de la
molécule. En conséquence, l'allaitement est possible.
Le tétracosactide peut entraîner tous les effets
secondaires de la corticothérapie, ainsi que certains effets
allergiques propres.
-
En neurologie et en endocrinologie :
- Le tétracosactide peut provoquer des réactions
d'hypersensibilité graves chez les sujets allergiques (choc
anaphylactique) :
cf Mises en garde et Précautions d'emploi.
-
En neurologie :
-
- Désordres hydroélectrolytiques : hypokaliémie,
alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension
artérielle, insuffisance cardiaque congestive.
- Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de
Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d'ACTH, diminution de la
tolérance au glucose, révélation d'un diabète latent, arrêt de la
croissance chez l'enfant, irrégularités menstruelles.
- Troubles musculosquelettiques : atrophie musculaire
précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme
protidique), ostéoporose, fractures pathologiques, en particulier
tassements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales.
- Troubles digestifs : ulcères gastroduodénaux,
ulcération du grêle, perforations et hémorragies digestives ; des
pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l'enfant.
- Troubles cutanés : acné, purpura, ecchymose,
hypertrichose, retard de cicatrisation.
- Troubles oculaires : certaines formes de glaucome
et de cataracte.
- Des troubles du rythme cardiaque ont été décrits,
liés à l'administration par voie intraveineuse.
Lors d'un surdosage, on peut observer une rétention sodée
et hydrique, accompagnée d'une hypernatrémie avec hypokaliémie.
Conduite à tenir : diminution des doses.
Une intoxication aiguë ne peut guère être envisagée en raison
de la présentation sous forme injectable ; toutefois, dans des cas
exceptionnels : hospitalisation immédiate dans un centre
spécialisé.
Traitement symptomatique, en l'absence d'antidote connu.
Hormone corticotrope (H : hormones systémiques).
Polypeptide possédant les propriétés stimulantes de l'ACTH sur
la corticosurrénale.
Corticostimuline de synthèse d'action constante, le
tétracosactide agit par l'intermédiaire d'un récepteur spécifique
de la membrane plasmatique des cellules surrénaliennes.
La mise en jeu de cette structure membranaire se traduit par la
formation d'adénosine monophosphate cyclique (AMPc) qui, en
activant la protéine-kinase, stimule la sécrétion des hormones
corticosurrénaliennes naturelles par diverses voies d'activation
enzymatique :
- les glucocorticoïdes, qui assurent une
corticothérapie endogène ;
- les hormones androgènes et estrogènes
protéino-anabolisantes ;
- l'aldostérone, les premiers jours seulement d'une
administration continue.
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Synacthène Retard 1 mg/1 ml et Synacthène 0,25 mg/1 ml :
- Le tétracosactide a un volume apparent de distribution de
0,4 l/kg environ.
- Dans le sérum, le tétracosactide est transformé d'abord par les
endopeptidases du sérum (telles que trypsine, plasmine, thrombine
et kallikréine) en oligopeptides inactifs, puis par des
aminopeptidases en aminoacides libres.
- Après une dose intraveineuse de tétracosactide marqué, 95 à
100 % de la radioactivité sont excrétés dans les urines des
premières 24 heures.
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Synacthène Retard 1 mg/1 ml :
- L'absorption du tétracosactide sur le phosphate de zinc procure
une libération prolongée de la substance active à partir du site de
l'injection intramusculaire.
- Après une injection intramusculaire de 1 mg de Synacthène
Retard 1 mg/1 ml, les concentrations plasmatiques de tétracosactide
dosées par radio-immunologie se situent pendant 12 heures entre 200
et 300 pg/ml.
Ne pas mélanger aux transfusions de sang et de plasma (risque de
dégradation par les polypeptidases).
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Durée de conservation :
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- Synacthène 0,25 mg/1 ml : 2 ans.
- Synacthène Retard 1 mg/1 ml : 3 ans.
A conserver à l'abri de la lumière et à une température comprise
entre 2 °C et 8 °C.
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Après ouverture/reconstitution/dilution :
- Le produit doit être utilisé immédiatement.
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Synacthène 0,25 mg/1 ml :
- Pas d'exigences particulières.
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Synacthène Retard 1 mg/1 ml :
- Agiter avant emploi.
LISTE I
AMM |
34009
31828693 (1967/98) amp 0,25 mg. |
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34009
31025863 (1969/98) amp 1 mg. |
Mis sur le marché en 1969 et 1968 (Synacthène).
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Prix :
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3,11 euros (1 ampoule à 0,25 mg/1 ml). |
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5,08 euros (1 ampoule à 1 mg/1 ml). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
SIGMA-TAU FRANCE
14, bd des Frères-Voisin. 92130 Issy-les-Moulineaux
Tél : 01 45 21 02 69